Garantir l’accès choisi à une alimentation locale et de qualité, la participation effective de la population aux décisions ainsi que la démocratie au cœur de la chaîne agri-alimentaire : tels sont les défis que 17 initiatives sont en train de relever pour transformer radicalement les manières de produire et de consommer partout en France. Pour la deuxième année consécutive, nous avons dédié une partie de l’appel à projets Nourrir l’avenir à la justice alimentaire, en partenariat avec la Fondation de France. Tour d’horizon de ces projets qui explorent des solutions de rupture et façonnent une alimentation et une agriculture durables.
Des initiatives concrètes pour favoriser et se réapproprier une alimentation locale et de qualité
Les 17 projets de justice alimentaire sélectionnés se distinguent par leur approche audacieuse et leur potentiel à provoquer un changement significatif dans les systèmes alimentaires. Ils portent une attention particulière aux groupes sociaux généralement peu mobilisés ou peu touchés par les approches habituelles. « La sélection a été difficile au vu du nombre de candidatures de très grande qualité reçues cette année » souligne Margaux Denis, Responsable programmes à la Fondation. « Nous observons une augmentation significative de projets inspirés de la Sécurité sociale de l’alimentation mais aussi d’autres types d’actions comme des expérimentations territoriales de coopérations alimentaires et des tiers lieux solidaires. Cette nouvelle promotion se caractérise par une variété d’initiatives de différentes tailles, dans des territoires ruraux et urbains. »
En soutenant ces projets, notre Fondation aspire à permettre à l’ensemble de la population de reprendre le contrôle sur son alimentation et les systèmes agricoles et alimentaires. Ces initiatives ont le potentiel de servir de modèles inspirants et reproductibles, contribuant ainsi à la dissémination d’autres initiatives similaires à travers le pays. A noter qu’un deuxième volet de l’appel à projets Nourrir l’avenir a également identifié des projets créatifs et innovants portant sur d’autres sujets émergents en matière d’alimentation durable. Au total en 2024, Nourrir l’avenir soutient 29 projets pour un montant de près de 1,6 million d’euros.
Pour suivre les projets et ne rien manquer des actualités en matière de justice et de démocratie alimentaire, rendez-vous sur nos réseaux sociaux et abonnez-vous à notre newsletter Alimentation durable !
Les projets Justice alimentaire 2024
« Expérience utilisateur » au sein d’un collectif d’acheteurs en précarité alimentaire / Emplettes & Cagettes
Depuis 5 ans, l’association Emplettes et Cagettes lutte contre la pauvreté et la précarité alimentaire en mettant à disposition des plus fragiles des produits alimentaires élémentaires choisis et négociés par eux et avec les producteurs et acteurs locaux. Cette action, soutenue par la chambre d’agriculture, la DRAAF et le département de Meurthe et Moselle, permet de sourcer les produits aux prix négociés pour la restauration collective. Les personnes en précarité achètent et organisent entre elles les moments de livraison proches de leur domicile. Les laboratoires d’usage aussi appelés « Labos CAP » organisent la participation des acheteurs (en travaillant sur des constats, des analyses et des propositions avec les acheteurs) garantissant activement une gouvernance participative de l’association. Le pari est de s’appuyer sur l’intelligence collective des personnes qui connaissent la précarité alimentaire et sur leurs connaissances, et avec elles de mutualiser les achats alimentaires pour retrouver la qualité et l’offre de produits dignes et durables.
Territoires à VivreS Aix Marseille Provence / Graines de Soleil
L’expérimentation « Territoires à VivreS » (expérimentations territoriales de coopérations pour un accès digne à une alimentation de qualité) se développe sur 4 territoires dont la Métropole Aix-Marseille Provence où l’association Graines de Soleil assure l’ingénierie de coopération avec la Cité de l’agriculture. Le collectif local composé de 8 structures, est entré dans une phase opérationnelle avec l’approvisionnement en produits secs bio et locaux d’épiceries sociales et/ou solidaires grâce au partenariat établi avec 18 producteurs bio du territoire et le déploiement de la plateforme logistique de Graines de Soleil qui assure la collecte, le stockage, la transformation, et la livraison. L’objectif aujourd’hui est d’atteindre 600 familles directement impliquées par le biais de groupes de travail, d’ateliers de sensibilisation et de formation sur l’alimentation durable. Le projet doit permettre de consolider et déployer l’action du collectif : continuer à développer l’approvisionnement en produits locaux et bio, stabiliser et renforcer la gouvernance du collectif et l’ouvrir à de nouveaux acteurs.
https://tav-marseille.xyz/?PagePrincipale
Caisse alimentaire commune et locale / Communauté de communes du Val de Drôme
La Communauté de communes du Val de Drôme en Biovallée rassemble 29 communes à la confluence du Rhône et de la rivière Drôme. Elle porte un projet de territoire visant à maintenir les équilibres sociaux et territoriaux, garantir l’accès aux services publics à tous, maîtriser les ruptures pour répondre aux enjeux écologiques et climatiques. Le projet vise notamment à offrir « pour toutes et tous une alimentation choisie, durable, bénéfique pour la santé et la qualité de vie des femmes, des hommes, du vivant, du commun du territoire ». Elle prévoit de construire une caisse de sécurité sociale alimentaire avec les partenaires locaux de l’alimentation durable, en impliquant l’ensemble des acteurs du système alimentaire : actions de mobilisation et de réflexion, puis de construction de la gouvernance, de mécanismes de fonctionnement pérenne, de suivi et d’évaluation.
Déploiement de la caisse locale de sécurité sociale alimentaire de Dieulefit et alentours / Association Villages En Transition
Depuis 2021, l’initiative citoyenne « Vers une SSA à Dieulefit et alentours » anime une caisse locale de sécurité sociale alimentaire dans l’objectif d’expérimenter concrètement la démocratie alimentaire, de développer le droit à l’alimentation de qualité et choisie pour toutes et tous et de créer de nouveaux débouchés pour une agriculture respectueuse de l’environnement et des humains. En 2024, la caisse alimentaire change d’échelle et le Conseil Local de l’Alimentation se renouvelle. L’enjeu est d’approfondir l’expérience démocratique et d’expérimenter une caisse basée sur des cotisations, pour impliquer plus de foyers, de productrices et producteurs , et de commerces. Il s’agit de structurer une seconde phase de prototypage sur 24 mois (2024/2025) pour aboutir à la formalisation, le développement et l’évaluation des premiers résultats d’une caisse alimentaire autonome financièrement basée sur des cotisations, en s’appuyant sur une dynamique participative, le développement d’outils réplicables et une évaluation co-construite avec la recherche pour faciliter son essaimage.
https://www.helloasso.com/associations/villages-en-transition
Caisse Alimentaire Commune de Montpellier / Association Caisse Alimentaire Commune
Le projet de Caisse Alimentaire Commune est porté par l’association du même nom, qui poursuit le travail engagé par le collectif Territoires à VivreS Montpellier. Il s’inscrit dans la recherche d’une nouvelle gouvernance des transitions alimentaires basée sur les concepts de solidarité et de démocratie alimentaire. Ce projet poursuit 3 grands objectifs : favoriser l’accès du plus grand nombre à une alimentation de qualité (intégration dans la Caisse de 600 personnes d’ici fin 2025), faire vivre une réelle démocratie alimentaire en favorisant la participation des habitants (animation du Comité Citoyen, de l’Assemblée Citoyenne et de lieux de citoyenneté), engager un processus de transition agricole et alimentaire juste (poursuivre le processus de conventionnement des points de vente et producteurs et répondre aux enjeux des acteurs). Le soutien cible le lancement de la phase 2 d’expérimentation (juillet 2024 / décembre 2025) et la pérénnisation de la Caisse Alimentaire Commune.
https://tav-montpellier.xyz/?Montpellier
Expérimentation vers une démocratie alimentaire de la cantine solidaire / Saveurs d’Exil
A Toulouse, l’association Saveurs d’exil agit auprès d’un public précaire et en particulier des exilés. Au sein d’un café associatif, elle fournit notamment 13 000 repas par an, à prix libre, en proposant permanence juridique, accueil psy, activités culturelles, ou simplement de la chaleur et du WIFI. Son projet est d’entamer une démarche vers une démocratie alimentaire pour sa cantine solidaire, majoritairement fréquentée par des personnes sans solution de logement. La gestion du café est assurée par des personnes exilées ayant elles-mêmes été en situation d’errance, appelées « chef.fe.s ». L’association est auto-gérée et administrée de manière collégiale entre chef.fe.s, salariées et bénévoles. Elle prévoit de passer à 80% d’approvisionnement bio, de former les chefs et les usagers à l’utilisation de produits frais et de saison, de créer un espace de débat et des liens entre les exilés et les producteurs (visites de fermes) et de partager les résultats de l’expérimentation aux acteurs de l’alimentation durable du département.
https://saveursdexil.wixsite.com/association
Renforcer la démocratie alimentaire sur la Métropole de Lyon / Territoires à VivreS Grand Lyon
Territoires à VivreS (TàV) Grand Lyon est l’un des 4 territoires lauréats pour expérimenter une ingénierie de coopération territoriale. Créée en juin 2023 à Vénissieux, l’association TàV a pour objectif de mobiliser les habitants, et en particulier les personnes concernées par les inégalités, pour imaginer et mettre en place des solutions adaptées et leur redonner du pouvoir d’agir et de décider. Elle vise à proposer une approche systémique en expérimentant diverses initiatives de démocratie alimentaire dans plusieurs quartiers de la Métropole de Lyon. L’organisation met en réseau ces initiatives, teste et développe une caisse de l’alimentation, structure une filière accessible pour renforcer l’approvisionnement en produits bio et locaux dans les quartiers, et mutualise les espaces et services dans un lieu commun dédié à la résilience alimentaire. La finalité de ces actions est d’aller vers un changement d’échelle en soutenant plusieurs expérimentations et territoires en même temps.
https://tav-lyon.xyz/?PagePrincipale
Un tiers-lieu de solidarité alimentaire et démarches de démocratie alimentaire / Le Faitout
Le Faitout est un tiers-lieu alimentaire, installé dans le quartier populaire de la Saulaie, dans le sud de la Métropole de Lyon, entre les communes de Oullins et la Mulatière. Il a été créé par SINGA-Lyon (association qui participe à l’inclusion des personnes nouvelles arrivantes) et Bellebouffe (association qui met en place des actions de démocratie alimentaire). Le lieu a démarré ses activités en 2023 et propose d’ores et déjà : un café-cantine avec une tarification solidaire et des salariés en insertion professionnelle, un groupement d’achat VRAC (produits d’épicerie achetés en gros et vendus selon une triple tarification, fonction des revenus), la mutualisation de ressources (cuisine pédagogique, co-working, salles de réunion, etc.), une démarche de démocratie alimentaire et d’« aller vers » pour mobiliser les habitants et usagers. Le soutien permettra la poursuite et le renforcement de ces activités et le développement d’un marché de produits frais.
https://www.lefaitout.org/le-tiers-lieu
Mangeuses! Mangeurs! / Communauté des communes du Diois
Au cœur d’une région montagneuse, la Communauté des Communes du Diois dans la Drôme rassemble 50 communes pour 12 000 habitants. Ce territoire rural est confronté à une situation paradoxale : une agriculture pionnière et engagée (60% des surfaces agricoles utiles en Agriculture Biologique) côtoie une population cumulant les contraintes, notamment économiques. Le pari est fait de miser sur l’autonomisation des deux maillons extrêmes des systèmes alimentaires, producteurs et mangeurs, en leur offrant des moyens et espaces d’expérimentation et d’expression. Trois actions complémentaires sont ainsi déployées :
- L’animation d’un collectif composé de producteurs, acteurs locaux et de la collectivité pour dessiner ensemble les contours d’un tiers-lieu acquis par la collectivité, le Plantier
- La poursuite d’une dynamique de Caisse Commune de l’Alimentation impliquant 30 familles précaires, un magasin de producteurs local (le Silo) et VRAC
- La poursuite des activités des Popotes, collectif de Dioises et Diois précaires organisant des cantines collectives hebdomadaires, des banquets mensuels et des ateliers anti-gaspi.
Une expérience de sécurité sociale de l’alimentation en Gironde / Acclimat’action
Acclimat’action, avec 40 citoyens et des collectivités locales (Conseil départemental de Gironde, villes de Bordeaux et de Bègles), explore les voies d’un outil local et démocratique qui structurerait un système alimentaire durable et nourricier. Le collectif fédère ainsi des collectivités, agriculteurs, acteurs du travail social, de l’aide alimentaire, de l’éducation populaire, de l’économie sociale et solidaire et de la recherche pour tester l’hypothèse d’une sécurité sociale de l’alimentation : celle qu’une politique publique basée sur la solidarité territoriale et la gestion citoyenne, garantira une alimentation choisie, saine et durable à tous les mangeurs et une juste rémunération aux agriculteurs. Il s’agit d’expérimenter et d’évaluer durant 18 mois un dispositif de 4 caisses de l’alimentation en milieu urbain et rural. Le projet permettra à 400 personnes de recevoir une allocation alimentaire mensuelle d’une valeur de 150 € en contrepartie d’une cotisation à prix libre. Il accorde une place centrale à l’accompagnement et l’implication des personnes mobilisées.
Habitants·es des quartiers populaires et droit à l’alimentation / Coordination nationale Pas sans Nous (PSN)
Le projet vise à organiser et mener une recherche-action collaborative permettant de documenter la manière dont les habitantes et habitants, collectifs et petites associations de 15 quartiers populaires s’organisent pour mener des actions autour de la justice alimentaire et du droit à une alimentation de qualité, en dehors des circuits connus et traditionnels (AMAP, VRAC, épiceries sociales…). L’objectif est de valoriser ces pratiques, sources d’émancipation et de développement du pouvoir d’agir, et dans une seconde phase de populariser, diffuser, expérimenter ces pratiques et co-construire des politiques publiques soutenantes. Cette recherche-action sera menée avec des partenaires clefs tels que la Confédération Paysanne, France Nature Environnement, le Collectif pour une transition citoyenne, et des équipes de chercheuses et chercheurs tels le Laboratoire de Recherche Populaire, le collectif de sociologues Rosa Bonheur de Roubaix, l’UMR Innovation de l’INRAE et Dominique Paturel, en sciences de gestion, dans une logique de co-production des savoirs, d’usage, populaire, technique, économique et scientifique.
Une caisse sociale de l’alimentation démocratique et représentative à Saint-Étienne / La Fabrique de la Transition
Installée à Saint-Etienne, La Fabrique de la Transition a pour objet de faire émerger et coordonner des projets collectifs de transition par et pour les habitants. Elle porte actuellement un projet de Caisse Sociale de l’Alimentation au sein d’un collectif d’acteurs qui œuvrent auprès des personnes en situation de précarité alimentaire : VRAC St-Etienne, COOPSOL42, La tablée, l’Accorderie et le Terrain des Saveurs. Ils souhaitent notamment lever les freins psychosociaux et développer le « pouvoir d’agir » des personnes concernées à travers des actions de sensibilisation, médiation et mobilisation des citoyens, la construction d’un modèle de caisse et son expérimentation, une démarche de suivi, d’évaluation et de valorisation des résultats.
https://www.fabriquedelatransition.fr
Il faut tout un village pour lutter contre la précarité alimentaire / La Bascule
L’association La Bascule est née dans la commune de Gentioux dans la Creuse. De fil en aiguille, elle a intégré une épicerie, un service de commandes groupées, un panel vaste d’animations et un lieu, La Renouée, tiers-lieu et espace de vie sociale. Conscients des difficultés de plus en plus importantes d’accès à une subsistance décente sur un territoire hyper-rural (plateau de Millevaches), les bénévoles ont souhaité développer l’autonomie, la solidarité et la démocratie alimentaire en impliquant toutes les composantes du village. Il s’agit d’implanter des activités de production alimentaire dans des lieux qui n’ont pas une fonction nourricière et de les cultiver par les enfants du centre de loisirs, les résidents du foyer médicalisé et par tout habitant désireux de participer bénévolement. Un second axe est dédié à la mise en place d’un dispositif de solidarité alimentaire via une caisse commune alimentaire au sein de l’épicerie “la Nourricière”, et sur le marché de producteurs. L’association souhaite également proposer des ateliers de sensibilisation autour de l’alimentation durable.
https://www.renouee.millevaches.net
Démarche de démocratie alimentaire sur des territoires urbains et ruraux / VRAC Métropole Nantes
Vrac Métropole Nantes favorise l’accès à l’alimentation digne, durable, de qualité, notamment pour les personnes en situation de précarité. Elle agit sur les enjeux de justice sociale et alimentaire, de transitions agricoles et écologiques et de santé publique. En 2023, des acteurs du champ alimentaire et de la recherche se sont fédérés autour d’un projet de démocratie alimentaire, sur deux territoires distincts et complémentaires : Nantes Métropole, territoire urbain incluant un Quartier Prioritaire de la Ville et le Pays de Retz, territoire rural. L’objectif est de contribuer à la résilience de systèmes alimentaires territoriaux durables, et renforcer l’accès à une alimentation choisie, de qualité et durable pour toutes et tous via des processus de démocratie alimentaire. Ce projet s’appuie sur la coopération d’habitantes et habitants, et d’autres acteurs pour préfigurer des caisses communes alimentaires.
Opération Caisse que c’est bon ! La CALIEN (Caisse de l’Alimentation Locale et de l’Engagement) /Les Anges Gardins
Dans le Pas-de-Calais, Les Anges Gardins œuvrent pour l’insertion, l’éducation permanente, le développement de nouvelles pratiques sociales et d’activités liées spécifiquement à l’alimentation. L’association se lance dans la création de 2 Caisses de l’Alimentation Locale et de l’Engagement (CALIEN) afin de permettre aux personnes de condition modeste de mieux se nourrir, tout en favorisant une agriculture locale et durable, circulaire, en lien avec les enjeux climatiques et sobre en consommation de ressources. L’expérience est testée en milieu urbain (Lens-Liévin, 19 Quartiers Politique de la Ville) et rural (région d’Audruicq) avec comme principe de valoriser l’engagement des citoyens et de proposer une alimentation de qualité accessible.
Canton de Seyne (quand on s’aime) on ne compte pas! / ADEAR04 – Association pour le Développement de l’Emploi Agricole et Rural des Alpes de Haute-Provence
L’ADEAR04 œuvre au développement d’une agriculture paysanne durable. Sollicités par les acteurs du secteur social confrontés à la précarité alimentaire croissante et au manque de diversité et de qualité accessible pour la population concernée, elle souhaite expérimenter une caisse solidaire dédiée à l’alimentation locale répondant aux contraintes d’un village de montagne enclavé, Seyne, dans les Alpes de Hautes Provence. Porté par un consortium apte à toucher l’ensemble de la population, le projet permettra d’initier ou de renforcer des solidarités au sein de la population du canton, de sécuriser consommateurs et producteurs, d’analyser les choix alimentaires opérés par les adhérents de la caisse, et ainsi les effets de cette autonomisation sur l’agriculture et l’économie locale. Ce constat nourrira le travail de développement d’une sécurité sociale de l’alimentation à l’échelle nationale.
Cultivons ! Changement d’échelle du projet / Le Bar Radis
Le Bar Radis est un tiers-lieu dédié à l’alimentation saine et au vivre ensemble installé à Grenoble. Véritable laboratoire de la transition alimentaire, il a pour mission de regrouper et renforcer les liens entre les acteurs locaux, de rendre accessible une alimentation saine et durable à toutes et tous, et enfin d’accompagner l’ensemble des citoyens du territoire grenoblois vers des pratiques plus saines, plus durables et plus solidaires. Après la fusion des associations responsables du projet, Cultivons Nos Toits, en charge du maraîchage sur site, et Les Ami·e·s du Bar Radis, en charge du volet social et culturel, le projet vise à soutenir et accompagner la consolidation de la structure.
*SSA : Sécurité sociale de l’alimentation
Photos : Aequitaz / Graines de soleil collectif Territoires à Vivres Marseille – Asso Com’étik diffusion
