Cette année, 5 nouvelles entreprises ont rejoint le fonds d’amorçage Tiina, créé dans le cadre de notre politique d’investissement à impact, pour répondre aux enjeux de la transition de notre alimentation et de notre agriculture. Elles bénéficient d’un prêt à taux réduit pouvant aller jusqu’à 50 000 euros et d’un accompagnement par nos partenaires, MiiMOSA et makesense. Découvrez ces solutions innovantes qui construisent le monde de demain dès aujourd’hui !
Les projets lauréats du fonds d’amorçage Tiina nous invitent à regarder avec modernité des pratiques parfois ancestrales. Qu’ils s’agissent de pêcher à la voile, de bénéficier des vertus conjuguées de la fermentation et des légumineuses ou de définir notre alimentation en fonction des plantes adaptées (et non l’inverse), ils n’en proposent pas moins des innovations de ruptures, qui seront peut-être la norme demain. Toutes ces innovations sont inscrites dans la transition alimentaire et la végétalisation de nos assiettes. « Ces solutions concourent à régénérer les écosystèmes tout en améliorant la qualité de notre alimentation. Elles tissent des liens gagnant-gagnant entre agriculture et alimentation, entre les écosystèmes et les humains. Nous voyons en eux de futurs champions au cœur de la transition » commente Guilhem Soutou, Responsable programme Alimentation durable.
Grain power : le pouvoir des récoltes anciennes
Des céréales comme le sorgho et le millet apportent des solutions pour un système agricole plus durable. Ces deux cultures millénaires sont peu exigeantes en eau, plus résistantes aux sécheresses et peuvent être cultivées dans les rotations estivales à des températures plus élevées que d’autres céréales comme le maïs par exemple. Vieille Graine, jeune entreprise lyonnaise, s’est donnée pour mission de promouvoir ces céréales plus résilientes face aux enjeux climatiques, en créant des débouchés pour ces cultures auprès des agriculteurs. Grâce à des filières exclusives et une collaboration étroite avec des semenciers et chercheurs, elle a développé une gamme de produits d’épicerie bio allant du petit déjeuner à l’apéritif, sans gluten et riches en nutriments. Un an seulement après son lancement, la marque est déjà présente dans plus de 300 magasins bio et se projette maintenant sur la restauration collective grâce à des produits adaptés. Ses produits et recettes sont à découvrir sur https://vieillegraine.fr
Le tempeh : un nouvel ingrédient dans nos cuisines
Comment faire face aux enjeux de végétalisation de nos assiettes sans ultra transformation ? C’est la question centrale à laquelle FOOH répond en offrant des alternatives végétales à la viande et au poisson sans chercher à les imiter. Le secret se trouve dans la fermentation dite solide des légumineuses bio françaises (soja, pois chiches…) ou encore tempeh, originaire d’Indonésie et aux vertus nutritionnelles très élevées. Soucieuse de produire une alimentation durable, l’équipe d’ingénieurs de FOOH s’est lancée dans ce projet industriel au savoir-faire unique et innovant : la production de tempeh bio français riche en protéines et en fibres. Avec seulement 3 ingrédients et sans additif, les tempehs bio FOOH ont déjà convaincu des marques françaises de produire pour elles dans les réseaux spécialisés. « Être lauréat Tiina, c’est pour FOOH autant de façon de montrer notre alignement avec nos valeurs de base, notre engagement pour une alimentation durable et de sanctuariser ce qui nous anime au quotidien » expliquent Ronan Decroix et Pierre Butruille, co-fondateurs. « Outre le soutien et l’accompagnement du programme Tiina, le prêt de la Fondation apporte une caution supplémentaire dans notre projet industriel de longue haleine » Leur gamme de produits et recettes sont à découvrir ici !
Régénérer les sols par les plantes
En France comme dans le monde, de nombreux sols présentent des pollutions aux métaux lourds (zinc, plomb, chrome, aluminium etc.) qui se sont accumulés depuis plusieurs décennies. Un sol pollué ralentit considérablement la pousse de plants, les rend vulnérables aux agresseurs, et réduit la qualité de la production. Comment aider les agriculteurs à réduire l’usage de produits chimiques tout en favorisant une agriculture plus naturelle ? C’est ainsi qu’est née Biomede, une solution unique qui utilise des plantes pour extraire les métaux lourds du sol, un concept appelé « phytoremédiation ». Labellisé par le Ministère de la Transition Écologique, cette entreprise à mission vise à régénérer les sols agricoles et améliorer la qualité des productions. Pour en savoir plus, rendez-vous sur https://biomede.fr
Coup de pousse, la carte titres-restaurant la plus engagée
La mission de Coup de pousse est de faire du titre-restaurant, situé au cœur de notre alimentation quotidienne, un levier de transition agricole via le financement de projets à impact, la sensibilisation des acteurs du secteur aux enjeux de l’alimentation et de l’agriculture durable, et l’incitation à une consommation plus soutenable. cette solution qui démocratise les enjeux de l’alimentation auprès du grand public. Coup de pousse finance les projets de résilience à partir d’une partie des frais de services facturés aux entreprises.
Skravik, une société coopérative armatrice
La coopérative Skravik propose de s’éveiller au potentiel des navires de travail à la voile moderne pour façonner un avenir durable pour les territoires littoraux. Elle surcycle des voiliers de plaisance transformés en navire de travail à propulsion vélique à destination de différents métiers comme la pêche et les opérations maritimes à caractère scientifique. A travers ses activités (appui à la recherche en mer, la pêche, et l’accompagnement par la formation) Skravik explore un modèle économique alternatif qui puisse proposer des solutions pour minimiser l’empreinte environnementale des activités maritimes et favoriser l’utilité collective, nourri par l’expérimentation et les innovations techniques et sociales. L’équipe fondatrice est constituée de scientifiques, ingénieurs ou marins au long court reconvertis en marin à la voile. En savoir plus : https://www.skravik.com
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credit florence joubert -
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